Méditation du 10° dimanche du Temps Ordinaire
En ce dimanche, l’Écriture nous montre, dans l’image du serpent, l’humanité aux prises dès le début avec le mal. Ce mal, c’est la désobéissance à la loi de Dieu qui nous soumet à la souffrance. Cette souffrance est une réalité d’un combat perpétuel contre les forces du mal à l’œuvre dans le monde et dans nos vies personnelles. C’est ce que nous trouvons dans la première lecture où Adam est en lutte contre Satan. Cette désobéissance d’Adam a obscurci la beauté de la nature créée par Dieu et a mis une ombre réelle dans la vie de ses créatures qui se retrouvent ainsi forcées de se combattre à répétition. Le mal qui est en nous ne vient pas de Dieu, il est entré en nous par un choix libre.
Le mal a une origine extérieure à nous. Les manoeuvres de Satan sont une réalité dans notre monde et se propagent par toutes sortes d’artifices. Le leader des forces du mal se nomme Belzébul. Jésus, l’envoyé de Dieu, est en lutte contre mal. Jésus apparaît ici comme celui qui est capable de reconnaitre les forces du mal. Il ne se contente pas d’identifier le mal, il l’écrase par son action, par ses miracles. C’est pourquoi, il les dénonce et les confronte. Les pharisiens qui reconnaissent la toute puissance de Jésus sur le mal se trompent de cible en l’attribuant à Satan lui-même. Jésus leur répond de façon adroite que ce ne peut être le cas. Si Satan travaillerait contre lui-même il serait divisé. C’est par la puissance de Dieu que Jésus faisait toutes ces guérisons et ces libérations. Remercions Dieu de nous avoir donné son Fils Jésus, Vainqueur du mal.
Bon dimanche !
P. Thomas MBAYE